Il n’en reste pas moins que tout le monde peut apprécier un tableau de Rembrandt ou une scupture de Rodin, alors que seule une élite auto-proclamée vibre aux facéties de Sophie Calle qu’elle a proclamée ’Art’ sérieux.
Et si le problème était là ?
La ’vraie’ culture, à laquelle tout le monde, à des degrés divers, a accès, une culture qui produit du lien social, face à une culture éphémère, réservée à des tranches de consommateurs soigneusement isolées les unes des autres.
Et si la force de certaines expressions culturelles populaires, ’de masse’ ne venait pas surtout de leur classicisme ? Lignes mélodiques reconnaissables et rimes dans le rap, figuratisme dans la BD, recours aux grands mythes collectifs au cinéma.
Il est curieux de constater d’ailleurs que les dynamiteurs de la culture classique, ceux qui mettent en avant une non-culture de la provocation fondée sur la rupture avec toutes les traditions sont souvent des milliardaires - voyez Pinault. Et que l’art dit ’moderne’, dans ses formes les plus extrêmes a été brandi comme symbole de la puissance et de la vitalité américaines dès les années ’50.
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