Pourquoi pas accepter votre conclusion car effectivement, de la même façon qu’il y a des exceptions à toute rêgle, le bilinguisme scolaire peut, ou pourrait ne pas convenir à certains enfants, dans certaines situations.
Il n’en reste pas moins que l’apport des neuro-sciences ces 20 dernières années (voir les ouvrages de Gilbert Dalgalian, et en particulier son dernier livre) expliquent comment se fait l’acquisition des langues dans le cerveau. Et le bilinguisme précoce, loin de générer une "charge de travail" supplémentaire à l’enfant, construit son patrimoine neuronal d’une façon différente que pour un enfant monolingue. Dès lors, ses acquisitions dans la petite enfance lui permettront d’acquérir ensuite d’autres langages avec beaucoup plus d’efficacité et beaucoup plus de facilité. Accessoirement, cela lui permettra aussi d’être beaucoup plus à l’aise avec les mathématiques qui, soulignons le en passant, est aussi un langage.
Mais cette construction neurobale est achevé à sept ans. D’où l’intérêt du bilinguisme précoce dès la maternelle.
PLF