@ l’auteur
Je ne fais plus de physique depuis de longues années, toutefois je suis titulaire d’un doctorat de physique et j’ai étudié la physique quantique durant mon cursus universitaire.
Je ne décortiquerai pas votre article et les hypothèses émises en détail ; je pense que des physiciens quantiques en activité pourront le faire sans risque d’erreur. Toutefois, je me dois de vous détromper sur un point précis.
Vous dites "A l’échelle de l’infiniment petit, la matière n’est plus composée d’objets localisés avec précision, mais d’entités dont les propriétés sont régies par des lois de la probabilité. L’observateur fait cesser la superposition d’états tous probables. Avant l’observation, le chat de Schrödinger est à la fois vivant et mort, après, il est l’un ou l’autre. L’observateur fige la particule en l’un de ses états probables.
C’est ce rôle privilégié de l’observateur en physique quantique ..."
Ceci résulte au pire d’une mauvaise interprétation de certains concepts de la physique quantique, au mieux d’une parfaite ignorance de ces principes.
En physique quantique, c’est le processus de mesure qui entraine une décorrélation des états superposés, aboutissant à un seul état clairement défini. En d’autres termes, on peut considérer que les systèmes quantiques sont tellement sensibles aux perturbations que n’importe quelle méthode de mesure perturbe suffisamment le système pour entrainer une décorrélation. La mesure peut être effectuée par un robot ou un humain, ça ne change rien. Il n’y a dans cette théorie quantique aucune influence particulière d’un observateur humain par rapport à un "observateur" non humain.
Pour le coup, votre généralisation et toutes les suppositions qui en découlent me semblent tomber "à l’eau".
PS : scientifique, je suis également grand adepte de science-fiction. Mais je crois réellement qu’il faut laisser tomber cette histoire comme étant une chimère.