Les défenseurs dogmatiques du système actuel nous ressortent, comme d’habitude, le discours "TINA" (there is no alternative). Avec les anathèmes habituels qui leur servent d’argument.
Mais quand les gouvernements des deux pays emblématiques de leur idéologie, les USA et le R.-U, interviennent dans l’économie, allant jusqu’à nationaliser une banque, ils ne protestent pas. Quand ces pays prendront des mesures pour juguler la spéculation, ils ne protesteront toujours pas, trouveront cela tout à fait normal et justifié. Les USA font ce qu’ils veulent, eux. Ce sont les autres pays, dont le nôtre, qui n’ont pas le droit de déroger au dogme...
Finalement, se rendent-ils compte, ces grands libéraux, que ce sont eux qui manquent de pragmatisme, eux qui suivent aveuglément la "ligne du parti", eux qui imitent les communistes d’il y a 30 ans. Comme Georges Marchais en son temps, ils nous rebattent les oreilles avec le bilan globalement positif du néolibéralisme, contre toute évidence.
There is no alternative ? Eh bien si, justement. Le système néolibéral est mort, pourri jusque dans ses entrailles les plus profondes : le système monétaire. Ils verront de leur vivant, nous verrons tous, l’enterrement de cette charogne.