Sans chercher à défendre cette nouvelle loi, il y a quand même un point qui me dérange dans votre texte : pourquoi ne devenez-vous pas, vous-même, délégué du personnel afin de défendre vos droits (et accessoirement ceux de vos collègues) et de négocier au mieux le futur accord au sein de votre entreprise ?
Il paraît qu’en France, tout le monde est pour la solidarité, l’entraide et compagnie, que tout le monde souhaite que ses droits soient conservés, voire étendus ; or, dès qu’il s’agit de passer à l’action, il n’y a plus personne : à peine 7% de syndiqués (encore moins si on prend uniquement le secteur privé), des délégués du personnel systématiquement élus "par défaut" parce que personne ne veut se présenter et qui, en pratique, ne servent à rien.
Rejeter la faute sur les autres et accepter passivement de se faire avoir comme s’il s’agissait d’une sorte de fatalité est quand même un peu facile. Il arrive un moment où il faut aussi savoir prendre ses responsabilités.