Avions, couteaux, voitures, ne sont que des objets, de la tôle qui rouille et se désagrège. Je ne suis anti aucun d’eux. L’ennui vient de l’usage qu’en font les hommes et pour les véhicules, de la quantité en marche au même moment en un même endroit.
Le ciel naturel du Mont-Blanc a disparu courant du mois de février de cette année 2008. Si vous n’habitez pas sur place vous pouvez le vérifier en regardant par exemple une des webcams de Megeve ou des Saisies.
J’ai prévenu en décembre 2007 les comités départementaux du tourisme des Bouches-du-Rhône, du Gard et des Savoie que l’été ne serait plus jamais comme avant.
Alerter par avance des choses dont je suis sûr est ma seule arme car jusqu’à présent, scientifiques, associations, quotidiens, presse scientifique, GIEC, météofrance et même les professionnels directement concernés comme les apiculteurs et les guides de Chamonix ont fait la sourde oreille à mes demandes de confirmation ou infirmation de mes observations par les leurs, avec des instruments ou dans la vie de leur activité.
Alors je continue à observer, analyser, projeter, vérifier, puis alerter avec date et attends que la nature confirme.
Pour le moment, quoiqu’on puisse en penser, ce sont les politiques, locaux, départementaux ou nationaux qui se sont montrés les plus attentifs et constructifs. Mais le temps de réaction reste beaucoup trop lent par rapport à l’arrivée du désastre qui ravage toute la nature et va bouleverser toutes nos économies.
Connaissez-vous l’expression "Avoir l’air aussi bête qu’une poule qui a trouvé un couteau !!!" La vie minérale, végétale ou minérale se moque pas mal des avions. Par contre elle est très sensible aux variations de la lumière et à la quantité d’eau.
Oubliez un moment le mot avion, regardez simplement par votre fenêtre ou le pare-brise de votre voiture. Vous verrez le ciel laiteux ou zébré voire quadrillé mais aussi des centaines et des centaines d’arbres en train de mourir. Par ciel apparemment bleu repérez les cordons nuageux de plus en plus raides, bas et volumineux, leur existence semble niée par les météorologues.
Près d’Avignon, chaque soir, de ces cordons monstreux sont dans le ciel, la foudre a frappé et les vents anarchiques ont retourné récemment des yoles.
Les insectes cherchent refuge dans les maisons ou volent en rase-motte ou deviennent crépusculaires. Seuls les papillons, voletant à l’odorat ne semblent pas trop gênés et bien sûr les moins perturbés sont les insectes qui mangent et se reproduisent sur place comme les doryphores ou le tigre du platane.
La pleine lune approche, jugez de la clarté de sa lumière, éclatante ou terne.
Vraiment prenez le temps de vous rendre compte. Profitez si vous en trouvez encore de photograpier un soleil jaune, une falaise calcaire ou les neiges du éternelles rosies par le coucher du soleil...
Lors d’un orage méfiez-vous des nuages alignés lançant au sol des éclairs simultanés, larges et presques blancs.
Quand vous aurez vu, envoyez-moi vos témoignages et faites comme moi prévenez votre entourage, vos politiques, ou écrivez directement à notre président sur elysee.fr pour que ceux qui en ont les moyens et le devoir prennent leurs responsabilités et agissent avant que les choses ne se compliquent trop.
Vraiment il est urgent de tous se sentir concernés.