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EtHop 16 août 2008 08:17

Bonjour,

vous dites :"Au niveau national, en France (valable aussi au niveau européen), il suffit d’estimer le nombre moyen d’heures annuel de travail nécessaire pour produire les biens et les services (transports, denrées alimentaires, produits...) nécessaires à la société.
Puis il faut déterminer le nombre de citoyens aptes à travailler (inclure les rentiers, les chômeurs, les salariés, les héritiers...)"..

Une remarque : c’est quoi un héritier, vu que nous sommes en grande majorité héritiers de quelqu’un..

Ce type de démarche est typiquement celui de M.Aubry, des technocrates et des pays communistes qui considèrent que tout humain est remplaçable par un autre, bref comme une machine, un boulon.. On a pu apprécier le résultat en URSS et en Chine de ce genre de dogme très malsain..

En France, cela a un peu marché (les 35h) dans les grandes entreprises PARCEQUE le nombre d’emplois peu qualifiés est important.. Dans une pme (plus de 2/3 des emplois en France), c’est la compétence individuelle qui prime : comment voulez vous partager le temps de travail d’une styliste, d’un directeur commercial, d’un ingénieur ??????

La solution n’est pas du tout de légiférer sur le temps de travail mais de mieux répartir les richesses. Voici 2 cas de figures :

— -Pour les grandes entreprises : il y a beaucoup de distribution de dividendes, un grosse partie du fruit du travail des salariés part dans la poche des actionnaires.. Donc, il faut imposer l’équité, à savoir qu’en cas de distribution de dividendes, la même somme doit être attribuée à l’intéressement (1 million € pour les actionnaires impose 1 million € pour les salariés).


— -Pour les pme : beaucoup de ces entreprises manquent de personnel, ce qui nuit à la qualité du travail et à la compétitivité.. Le salaire net perçu par le salarié coûte presque le double à l’entreprise, d’où la difficulté à embaucher.. En effet, quand la conjoncture est défavorable (c’est le cas en ce moment), une pme n’ayant pas la surface financière d’une grosse boite, est en danger immédiat, ce qui se traduit par un dépôt de bilan et tout le monde au chômage. Donc la solution consiste à proposer un contrat aux pme : baisse de 30% des charges sociales avec, en contre partie, 1/3 affecté à l’embauche, 1/3 à l’augmentation des salaires et 1/3 à la trésorerie (investissement, recherche, etc..). Tout le monde est gagnant : le salarié, l’entreprise, l’état.

Très cordialement à tous..


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