Bonjour, je voudrais évoquer le regard impuissant et interrogateur que j’ai perçu chez le taureau de corrida. En effet, il doit bien se demander quelle faute il a pu commettre pour mériter cela. A moins qu’il faille aller chercher dans les coins sombres de l’humanité, ceux qu’explore René Girard dans le sacrifice des innocents. Cette considération suppose aussi une prise de conscience de notre animalité. Nous savons de mieux en mieux que nous sommes physiologiquement et même psychologiquement proches des animaux. Nous remettons de plus en plus en question le fait que la planète nous ait été confiée pour notre profit car nous serions l’espèce désignée pour la dominer. Tout cela est heureux. Mais que le chemin est long ... Dr Bernard Pradines, Albi