@Gilbert
Au moins, votre commentaire a un sens et une construction. Je ne suis pas d’accord avec vous, mais au moins, je suis d’accord avec la présentation des arguments.
Il y a effectivement un biais important sur le fait que les mesures soient faites en milieu urbain. Cela dit, le milieu urbain de l’époque était totalement différent. mais je vous accorde sans resctriction que le lieu est mal choisi car il apporte une certaine incertitude.
D’un autre côté, vous affirmez que les mesures par carottage sont indiscutables, ce qui faux, car il y a un grand nombre de biais et surtout, une sélection totalement aberrante des points de mesure qui la classe dans le domaine du trucage pur et simple.
Les mesures par carottage posent deux problèmes importants : la migration et le fractionnement.
La migration, c’est le fait que les micro bulles migrent progessivement vers le haut selon une cinétique variable et selon une répartition non linéaire. Ce qui veut dire qu’à part pour les périodes courtes (une dizaine d’année), les bulles dans une carotte de glace d’un certain âge sont un mélange plus ou moins non homogène de bulles d’âge différents. En pratique, pour tenir compte de cela, selon la profondeur, on donne à l’âge des bulles une ancienneté correspondant à une profondeur supplémentaire de 60 à 200cm.
Le fractionnement, c’est le fait qu’il se produit des phénomènes physico-chimiques (certes avec une cinétique lente, mais on parle de carottages de glaces de centaines d’années) qui font que la composition des gaz de la bulle n’a plus rien à voir avec la composition d’origine. Si on se sert de ça pour mesurer le taux de CO2, on a de graves soucis d’exactitude.
Il y a un autre problème dans les chiffres avancés par le GIEC et qui sont en fait des résultats repris des travaux de Callendar et que je qualifie de truqués. En fait, Callendar avait avancé la théorie de l’influence de l’activité industrielle sur le CO2 atmosphérique (une idée qui me séduit personnellement tellement il tombe sous le sens) et il a donc pris les mesures de toutes les quantités de CO2 les a rassemblées sur un graphe et en a sélectionné quelques unes pour démontrer qu’il avait raison en laissant tomber les mesures qui ne l’arrangeaient pas. Quand il a présenté son papier à la Royal Meteorological Society en 1938, il s’est fait jeté.
Le Dr Zbigniew Jaworowki, spécialiste de la mesure de CO2, en particulier par carottage glaciaire a examiné les données de Callendar. Vous pouvez récupérer ce papier sous forme pdf à
http://www.pensee-unique.fr/001_IceCoreSprg97.pdf
C’est vraiment du pur trucage de données.
Conclusion : je suis d’accord avec vous sur le biais apporté par le fait des mesures en milieu urbain, même si l’activité n’était que très peu industrielle. Mais il est certain qu’une concentration humaine est susceptible d’augmenter le taux de CO2 mesuré. Cependant , il est à noter que s’il y avait un biais si important, il aurait du indiquer au minimum une montée continue du taux de CO2 et non pas une descente, sachant qu’il n’y a pas eu spécialement d’accident de désertification de la ville. Or, les courbes indiquent bien une baisse après un pic de quelques années.
D’un autre côté, la méthode par carottage présente des biais du fait du mélange des bulles qui aurait pour effet de lisser toutes les courbes. Alors que des carottages plus profond montrent une augmentation du CO2, ce qui met à mal la théorie sans apporter une plus grande validité au mode de mesure.
Quand à la preuve utilisée par le GIEC (la courbe de Callendar), elle vient de données truquées de mesures dont on vient de voir le faible intervalle de confiance.
En terme de résultat, au bout du compte, toutes ces considération ne disent pas que les mesures rapportées par Beck sont parfaites. Mais elles ne sont certainement pas moins bonnes que la courbe de Callendar. Pour ce qui est de la démonstration de l’article, à savoir que les preuves d’une augmentation du CO2 suivant la courbe du rejet de CO2 par les activités industrielles n’existent pas, l’examen de la manipulation frauduleuse de Callendar est suffisante en soi.
Merci de votre participation intelligente qui apporte des élements éclairants intéressants.