Ce bilan est incomplet. D’abord il y a eu deux meurtres d’adultes, et non un seul.
Ensuite, ont brûlé non seulement des véhicules, mais aussi des commerces, des entrepôts, des écoles, des bibliothèques.
Les émeutiers s’en prennent à la culture, à l’éducation. En Algérie, le premier tué de la guerre d’indépendance, en novembre 1954, fut un jeune instituteur.
Pour être honnête, il faut dire que les révolutionnaires français ont eu des comportements semblables ; suppression des Universités par la Convention, incendie de la bibliothèque municipale de Paris par la Commune, et, en mai 1968, projet (non abouti) d’incendie de l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm.