Et on oublie volontier que tout un pan économique peut patir de ce genre de connerie.
La patissier qui travaille, lui traditionnellement, le dimanche, verra son chiffre s’éfondrer au profit du Carouf voisin.
Les troquets aux abords des salles de spectacles ou des stades, fini la bière troisième mi-temps.
Les restos que papa veut faire connaître aux gosses, soupe à la grimace.
Les musées, les sites historiques, adieu les visites en queue d’oignon des parents accompagnés des douze gosses du voisinage élargi.
Les assos qui profitent du dimanche pour leurs ventes caritatives, désolé absent on travaille.
Les grandes animations, fêtes foraines, foires n’auront plus qu’à réduire leur espace à la portion congrue de leurs nouveaux revenus.
Et le curé, plus de poulet à midi chez le brave type qui l’invite à museler sa solitude, idem la quète réduite au néant.
Trève de plaisanterie, le saint empire libéral veut se refaire une virginité devant le patronat dubitatif et les gogos à poil croyant leur compte extensible au nombre de jours supplémentaires ouverts. Tous ces bons citoyens entamant une grasse matinée au chant du coq, immédiatement de retour à la nouvelle réalité dominicale lorsque sonnera le réveil du labeur.
Merci à l’auteur de remettre en lumière la triste imbécillité humaine.