Il y a quelques problèmes dans cet article...
* Si l’homme est glouton, c’est comme toutes les espèces animales. L’activité humaine est un pur produit de la nature. La seule différence c’est l’échelle. Pensez-vous que ce serait vraiment différent, si c’était les ours qui maîtrisaient le pétrole, ou les fourmis la bombe atomique ? Nous, nous jouons simplement le jeu de la vie, le jeu de l’évolution naturelle, de la compétition avec les autres espèces...
* nous polluons et détruisons les espèces. Certes. Mais ne vous faites pas de souci, la vie saura s’adapter en mangeant nos déchets. Quoi ? On ne peut pas manger des déchets ? Mais que respirons-nous à part les chiures des arbres ?
* des extinctions de masse, il y en a eu, et bien plus terrifiantes. Et alors ? la vie a changé, muté, s’est adaptée. Si nous disparaissons, d’autres espèces apparaîtront, et, fatalement (comme l’a dit un internaute) une autre intelligence apparaîtra. Et quelle importance au final ? En fait l’unique but de l’écologie est bien la sauvegarde de l’homme, de l’homo-sapiens, qui est probablement pas l’espèce la plus menacée, aujourd’hui, mais probablement celle qui nous importe le plus.
* qu’est-ce que la vie ? qu’est-ce que la nature ? Indéfini, nous n’en savons rien. Est-ce que ca a plus de valeur qu’un caillou ? qu’en sais-je ? Quelle valeur ? marchande ? bof. Esthétique ? C’est mignon ? Les ours, oui, mais alors tous ces insectes pas beaux qui participent activement à notre écosystème n’auraient pas le droit de survivre, eux ?
* à noter que la première pollution du monde est arrivée il y a quelques milliards d’années quand des trublions monocellulaires ont radicalement transformé l’atmosphère de la Terre, qui n’avait rien demandé. l’état naturel, c’est quoi ? Une atmosphère réductrice saturée de CO2 ? Mais en fait, nous sommes simplement les artisants du retour à l’état initial, non ?
Pour résumer, si nous devons discuter de la sauvegarde de la nature, c’est simplement la sauvegarde de l’homme, en évitant les guerres, les atrocités blessantes, comme vous le dites. Mais tout le reste sur la nature, les espèces qui disparaissent (les rats et les pigeons se portent bien, merci, tout comme les vaches, les moutons, les chèvres, les fourmis...) n’a guère de sens. Protégeons-nous plutôt mutuellement d’être paradoxalement si fort au jeu de la nature.