Réfléchissons, si nous le pouvons encore…
C’est donc la crise. Quelle crise ?
Crise financière. Elle a débuté parait-il avec cette affaire de subprimes, mais peut être bien avant quand a commencé la course à la consommation tous azimuts avec son cortège de prêts et autres crédits revolving, vous savez, ces crédits que l’on vous accorde en deux clics de souris et dont vous reconstituez soi-disant le capital par mensualités à votre rythme et au taux…de 20.50% -à ce jour pour 6500 euros empruntés ! J’en connais autour de moi qui ont plusieurs de ces crédits… en portefeuille, en lieu et place d’argent sonnant et trébuchant, et qui sont littéralement étranglés.
Les subprimes sont de la même espèce, sauf que là les banques ont joué avec le feu.
Panique sur le Titanic de la finance (virtuelle) internationale.
Elles ont joué, elles ont perdu, et avec elle les spéculateurs (immobiliers) et les assurances.
Je ne verserai pas une larme… On nous avait dit que le « marché » réglerait tous les problèmes et que demain serait mieux qu’hier, alors laissons le marché à ses affaires de mauvais maquignons, et récoltons la mise (nous, c’est-à-dire la Nation) en rachetant pour quelques euros symboliques ces soi-disant piliers de la finance et de l’économie, pour en refaire ce qu’elles n’auraient jamais du cessé d’être (les banques), des gestionnaires avisés faisant fructifier les dépôts des épargnants (en soutenant véritablement les entreprises et pas en spéculant en Bourse) et rémunérant cette épargne convenablement.
Point besoin de centaines de millions d’euros, de dollars, de yens, nationalisations immédiates et définitives, avec sièges éjectables sans parachutes pour tous ces cols blancs sans scrupules.
Crise économique. Oui bien sur, si on reste dans la logique de ce marché pourri, si l’on continu dans la voie de la surconsommation et des dépenses hors budgets (vous, moi, tout un chacun). Dans cette logique, il faut sans cesse produire plus (c’est ce que l’on nous dit) pour que les usines fonctionnent et que les travailleurs…travaillent ! Sauf que, en période dite de croissance, les usines délocalisent et les travailleurs sont au chomdu, et que la crise financière entrainant une baisse d’activité, les usines (ce qu’il en reste) ferment, et les travailleurs restant rejoignent leurs copains au chomdu…
Sauf que, si l’on sort de la logique du marché et du sauvetage des banques (ne pas le faire, est ce passible d’une procédure judiciaire pour non assistance à personne en danger ?), point d’aide financière, donc plusieurs millions ou milliards d’euros, dollars, yen, roubles etc… à disposition des Nations –et pour partie de ce Trésor, la Nation Française) pour « nos » vieux, « nos » retraités, « nos » ouvriers, « notre » pouvoir d’achat, « nos » écoles, « nos » hôpitaux, « nos » pêcheurs, « nos » chercheurs (et même déclinaison pour les Allemands, les Anglais, les Américains etc , etc…