Porter des jugements brutaux, à presque un siècle des événements, tranquillement assis au chaud dans son fauteuil, aux antipodes de l’état d’esprit de l’époque, des conditions de vie et de mort du quotidien, des opinions et du vécu d’alors, cela me dépasse.
ça s’appelle être historien, monsieur, car la "brutalité" dont vous parlez est une notion changeante. Pétain a été admiré pour ce qu’il n’était pas : un homme d’honneur. La réalité est là : c’est d’avoir caché cette réalité que l’ont peut aujourd"hui lui reprocher son comportement. En France, un de Bollardière a bien compris qu’être militaire c’est être confronté à des choix. Pétain ne s’est jamais embarrassé de savoir quelles étaient les accusations exactes portées sur ceux qu’on lui amenait à fusiller. Et sa trahison du pays de 1940 parachève ce caractère si peu concerné par ses concitoyens : pour cela il a été jugé. Et a évité la peine de mort de peu : grâce à De Gaulle. moi, cela ne me dépasse PAS.