A mon sens, la liberté d’expression ne peut qu’être totale, sans quoi elle se contredit d’elle même.
Il est écrit plus haut :
"Il y a des lois contre le racisme, la xénophobie, l’injure, la diffamation : pareil pour l’homophobie."
Je crois que là est tout le problème : penser ce genre de loi et les faire appliquer, n’est-ce pas une autre forme de phobie, voire une déviance de la pensée unique ?
Je préfère entendre un con déblatérer, ce qui le soulage, et qui sans doute est signe d’une détresse de sa part, et essayer - à défaut de comprendre - de jauger le danger et d’accepter sa vision, aussi bête me semble telle, que de découvrir un beau matin une bande organisée dans le secret, puisque aux idées non conformes, m’empêcher d’avoir mes propres idées subversives.
C’est un truc à mettre n’importe qui au pouvoir !
Sans le débat, on ne connait pas l’autre, on ne lui donne aucune chance ni de s’expliquer, ni de changer d’avis. Il finit par se sentir incompris, à part, rejeté... minoritaire, subissant une injustice.
Tout ce qui a fait que ces lois existent aujourd’hui.
C’est quand même un comble, qu’au nom de l’égalité de tous (une belle idée, mais un non-sens) et du respect de chacun (une évidente nécessité, mêlant intelligence, humilité et équité), on fasse taire des gens qui ne pensent pas comme nous. Même si ce sont des cons (cf. Brassens )
Ça ressemble plus à de la répression qu’à de la prévention (ne parlons pas d’éducation).
Et c’est forcément dangereux à terme : la bêtise-crasse se propage plus facilement que l’intelligence.
Coluche avait-il alors raison : certains seraient plus égaux que les autres ?
Ou comme dit le vieux chinois des Gremlins : "Vous n’êtes pas prêt !"