Ayant travaillé plusieurs années dans les Ressources humaines, je sais à quel point il est difficile d’évaluer l’implication et la performance de collaborateurs dont les taches ne sont pas directement liées à la production. Trouver des indicateurs équitables et pertinents relève même du casse-tête dès lors qu’il s’agit d’évaluer des performances intellectuelles ou simplement administratives non répétitives.
Résultat des courses : dans la plupart des boîtes où de tels systèmes de rémunération existent, le patron (ou le DRH) note "à la tête du client", le plus souvent animé (volontairement ou pas) par des considérations affectives (sympathie, indifférence ou antipathie) ou par des impressions : comment faire la part des choses entre le collaborateur qui s’active et celui qui paraît statique, sachant que le premier peut brasser de l’air tandis que le second peut faire preuve d’efficacité dans son job ?