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pigripi pigripi 18 décembre 2008 19:50

Les commentaires de ces messieurs me font sourire smiley

Ils ne peuvent s’empêcher de donner des conseils, de faire des recommendations, d’exprimer des généralités, d’interprêter ce que j’ai écrit en me prêtant une psychologie à leur mesure. Non, messieurs, je ne suis ni timide ni cloîtrée, pas du tout timorée et je suis prête à coucher avec le premier venu si ça me chante (et à lui aussi).

Or, comme je l’ai déjà dit, le motif de mon article n’était pas de venir pleurnicher ici, ni de chercher des recettes, mais de dresser un constat sur la difficulté de communiquer avec autrui malgré la facilité d’établir des contacts dans un très large spectre, grâce à Internet.

Vos commentaires, pour la plupart, Messieurs, confirment le constat que j’ai établi à la suite de mes expériences : la communication entre mâles et femelles est une gageure.

Nous ne pensons pas de même, nous n’avons pas les mêmes objectifs, nous n’avons pas les mêmes émotions ni les mêmes sensations et nous ne leur accordons pas le même niveau de valeur, nous ne parlons pas le même language, nous n’avons pas les mêmes besoins, nos fonctionnements intimes et notre rapport au plaisir diffèrent, nous n’avons ni les mêmes fantasmes ni les mêmes représentations de l’homme et de la femme, etc.

A ce propos, il est intéressant de noter que la littérature érotique féminine contemporaire est calquée sur les fantasmes masculins comme si elle avait été écrite pour leur faire plaisir. C’est d’ailleurs le but avoué de la célèbre "Histoire d’O".

De même, on ne compte plus les témoignages de femmes qui accompagnent leur coquin dans les partouzes pour lui faire plaisir, qui se harnachent de lingerie inconfortable pour lui plaire, qui regardent avec lui des films pornos qui l’endorment parce que lui ça l’excite, qui s’ennuient tandis qu’il feuillette des revues remplies de femmes à gros seins siliconnés et chevelure décolorée pour se mettre en forme, etc.

Curieusement, les deux oeuvres torrides qui me viennent à l’esprit et qui, à mon sens, sont représentatives des émotions érotiques féminines, sont pour l’une écrite par un homme, Anatole France dans "Le lys rouge" et, et pour l’autre le film "lady Chatterley et l’homme des bois" réalisé par une femme mais tiré de l’oeuvre littéraire d’un homme.

Comme quoi, nous, femmes, pouvons rester optimistes : quand les hommes se mettent à notre écoute et oublient leurs angoisses archétypales, ils savent nous com-prendre et nous donner envie de nous laisser prendre et de les entre-prendre smiley)))))


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