" N’ayant plus de nouveaux territoires à coloniser, nous avons colonisé nos propres enfants. " (Amérique, notre histoire, Arte 27/11/06)
DE la colonisation à l’esclavage il n’y a qu’un pas.
Qui est endetté ? Les générations futures. Qui est titulaire de la dette et du capital que cette dette a permis d’accumuler ? Les mêmes générations futures. Mais avec une nuance fondamentale : ceux qui paieront et ceux qui recevront ne seront pas mes mêmes.
Autrement dit : si la dette permet l’investissement, il faut veiller à ce que la charge et les fruits en soient équitablement répartis. Parce que dans le cas contraire, si une minorité est seule détentrice de la dette au détriment de la multitude, alors, oui, la multitude devient esclave de la minorité. C’est toujours ainsi que l’histoire a commencé. Et recommence !
Les pompes à finances qui institutionnalisent le principe "nationalisation des pertes, privatisation des profits" ne sont rien d’autre que des machine à fabriquer de l’inégalité, à terme le clivage de la société en classes hiérarchisées.