Bonjour Grégoire,
j’arrive un peu tard sur votre article, pour lequel je vous remercie. D’un point de vue environnemento-forestier je vous suis entièrement. Je suis d’ailleurs adepte des thèses de pro-silva en matière de sylviculture.
Pour autant la question économique ne peut-être balayée d’un revers de main, ni le rapport entretenu par une population majoritairement urbaine avec une forêt vécue (à tort) comme un espace sauvage .
Je peux vous dire que laisser des arbres senescents en forêt vous attire assez rapidement des réflexions sur le mauvais état sanitaire de la forêt.
Le problème du choix français d’une forêt pluri-fonctionnelle se heurte au fait que ladite forêt est financée uniquement (ou presque) par l’exploitation forestière et la chasse. C’est une réflexion de fond sur la pluri-fonctionnalité de la forêt (à laquelle je suis attaché) dans un contexte mondialisé du marché du bois (auqel s’ajoute un prix du transport insignifiant) qui serait me semble-t-il nécessaire dans notre pays.
Cordialement
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