Voici ce qu’écrit NEWROPEANS
Chaque Etat bricole dans son coin, sans concertation au niveau européen et surtout sans véritable volonté d’une réforme profonde des structures du système financier et des banques.
L’Europe par le biais de l’Union européenne dans le cadre de ses compétences ou par une action concertée de tous les Etats membres, doit légiférer pour donner à ses banques, institutions financières et marchés financiers un cadre de régulation qui évite qu’une telle crise ne se reproduise ; cette régulation met et oeuvre les principes suivants :
1- les banques sont les erviteurs de l’économie réelle et non les maîtres ; les banques fournissent des capitaux aux entreprises selon leurs besoins et sont rémunérées en fonction des services qu’elles rendent. Ce n’est pas aux entreprises de fournir des profits en fonction des exigences des banques et des marchés financiers.
2- les banques ne participent pas à la création et à l’alimentation des bulles spéculatives ; même si des profits exorbitants peuvent être réalisés sur la pente ascendantes d’une bulle. Ses risques lors de son éclatement, et ses effets nuisibles généraux pour la société entière, interdisent que les banques y participent. Ainsi, les banques ne fournissent pas de crédits à but spéculatif et n’engagent pas leurs fonds propres dans la spéculation.
3- Les banques calculent leurs systèmes d’incitation (primes et bni) sur un rendement à long terme des activités de leurs employés et dirigeants. Les pertes présentes annulent les boni passés et peuvent m^me les rendre négatifs.
4- les banques cessent toutes activités dens les paradis fiscaux.
5- la titrisation des créances et l’achat des tels titres est interdite.
6- les banques respectent scrupuleusment la ration de BâleII entre fonds propres et engagements, toutes activités hors bilan est interdite. (pour info : le ratio de la BNP qui était de 9,5% il y a peu de temps est tombé à 5,9%)