En matière d’aménagement ferroviaire deux solutions :
- entretenir et optimiser des lignes ferroviaires existantes.
- laisser progressivement le réseau ferriviaire existant se dégrader, et réaliser de nouvelles lignes Grande Vitesse.
Les finances publiques ne permettent plus d’entretenir convenablement les lignes existantes, d’où un rallongement progressif du temps de trajet, jusqu’à parfois nécessité de fermer des lignes. Il est évident qu’aucun investisseur privé n’aspirera à entretenir et gérer les lignes existantes de moins en moins rentables.
Certains pays européens utilisent du matériel ferroviaire performant capable de rouler sur les lignes existantes à près de 250km/h, les trains pendulaires. Curieusement, le train pendulaire connait le même syndrome que le nuage de Tchernobyl ... il ne passe pas nos frontières françaises.
Des directives européennes sont à l’étude afin de limiter la vitesse des trains à 250 km/h par souci d’économie d’énergie.
A quoi bon construire des LGV pour des trains pouvant rouler à 320 km/h alors que les vitesses seront limités ?
La politique française en matière d’aménagement ferroviaire est une politique de l’autruche :
- gaspillons nos finances publiques, puisque de toute façon nous sommes déjà surendettés.
- contruisons de nouvelles lignes ferroviaires, puisque nous n’arrivons pas à entretenir les lignes existantes.