Si notre personnel politique est aussi misérable, c’est aussi la faute originelle des carrières politiques qui ne durent que pour ceux qui sont capables de toutes les bassesses pour se maintenir, par la trahison, la compromission, voire la corruption.
Le jour où nous serons capables de nous émouvoir, de dénoncer et de réclamer des têtes (au lieu de tolérer, de couvrir, de minimiser ou de nous gausser), nous pourrons entrevoir une moralisation de notre vie politique.
On ferait mieux de regarder du côté de nos voisins où les politiques ont appris à décoder une mise à l’index et à démissionner pour ne plus reparaître.