Toujours la cause ! La cause toujours !
En mars 2003, Kouchner monnaye son expertise à Total pour 25 000 euros. La firme est alors accusée d’avoir recours au travail forcé en Birmanie, mais le Mercenaire du coeur la blanchit au terme d’une brève enquête médico-sociale, dont 4 jours sur place.
Notre homme sait aussi trouver le temps de rendre quelques menus services aux dictateurs chouchous de la Françafrique, Omar Bongo et Denis Sassou N’Guesso, pour des « consultations » sur la création éventuelle d’une… Sécurité sociale. Au cas où l’envie de cesser le pillage de leur propre peuple les démangerait ?
Mais le plus important, c’est que l’humanitaire à la sauce Kouchner, dans des moments-clés de l’histoire, peut être un élément déterminant pour une propagande d’État à des fins de guerres secrètes. Le gluant Alain Duhamel a récemment dépeint le nouveau ministre des Affaires étrangères comme un « animal politique complètement atypique », incarnant « une forme de générosité, d’engagement, d’intrépidité antitotalitaire profondément novatrice, […] transgressant tous les usages diplomatiques pour la bonne cause. » (Libération, 23 mai 2007)
Toujours la cause ! La cause toujours !