Bonjour docteur et merci pour votre résistance,
grand amateur annuel de vendanges, je peux vous garantir qu’il y a "vin" et "vin"...
Il en est où l’on dispose dans des caisses de dix à douze kilos après avoir trié voire séparé les grappes en partie mauvaises, et ces caisses sont encore triées sur une table avant la mise en cuve où elles décantent naturellement en ne gérant que la température...et d’autres où l’on balance presque tout dans les hottes vers une remorque qui part à la coopérative où d’ailleurs, ça pue terriblement...dans ces dernières vignes, les feuilles sont souvent toutes bleues et l’on a les mains qui puent longtemps. Rien n’empèche que ce dernier soit cancérigène.
C’est un peu comme le bio-carburant. Celui que le céréalier produit dans son exploitation en pressant l’huile de colza qu’il mélange à 2O ou 3O % avec son gazoil, et brûle les résidus secs dans sa chaudière...et celui qui provient de régions lointaines qu’il a fallu déboiser honteusement pour produire de l’intensif complètement dopé aux pesticides et autres poisons violents...
N’est-il pas surprenant que votre opinion soit si confidentielle lorsque l’erreur est relayée par toutes les radios-télés à vitesse grand V ? Cela confirme le pouvoir de contamination généralisé qu’est devenu l’organe d’info publique...
Une dernière pensée, docteur, est-il possible de connaitre le taux de maladie ou d’arrêt pour maladie des médecins et autres acteurs du monde médical ?
Bien à vous. L.S.