EUROPE MI-BUNKER MI-SUPERMARCHE
CONCURRENCE ET RENTABILITE
Art. I.3.2. :
« L’Union offre à ses citoyens un marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée. »
Art. I.3.3. :
« L’Union oeuvre pour le développement durable, fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive. »
"Non faussée" veut dire que rien ne peut venir contrecarrer cette règle : ni les gouvernements, ni les peuples et bien sûr pas le service public !
Donne, donc, la liberté d’action totale aux banques et aux groupes financiers. Les Etats n’ont plus aucun pouvoir ni levier économique à leur disposition. Cet article interdit tout pôle financier public au service de l’emploi !
EMPLOI
Art. III.185. :
« Le système européen des banques centrales agit conformément au principe d’une économie de marché ouverte où la concurrence est libre, en favorisant une allocation efficace des ressources. »
Art. III.146.2. :
« La libéralisation des services des banques et des assurances qui sont liés à des mouvements de capitaux doit être réalisée en harmonie avec la libéralisation des capitaux. »
Art. III.203. :
« L’Union et les Etats membres s’attachent à promouvoir une main d’oeuvre qualifiée, formée, susceptible de s’adapter, ainsi que des marchés du travail aptes à réagir rapidement à l’évolution de l’économie en vue d’atteindre les objectifs visés à l’article 1.3. »
Entendre par stabilité des prix : protection du marché et surtout modération salariale
Et par haute compétitivité : rentabilité maximum ! La flexibilité du travail devient une règle constitutionnelle. Avec "des marchés du travail aptes à réagir rapidement", les dégraissages d’effectifs, les plans de licenciement massif et les délocalisations sont inscrits dans la Constitution et s’imposent à tous !