Evocation intéressante, mais conclusions connues, et ce depuis plus plus de cent ans. Toutefois il était utile de les rappeler en cette année du bicentenaire.
Cependant, vous commettez une très grosse erreur en admettant implicitement que le darwinisme débouchait automatiquement sur un amoralisme. Vous dites : "Charles Darwin a tué la finalité. Il nous a laissé un monde amoral* qui perturbe même les athées". Cela est sans doute vrai pour le monde biologique et la finalité, mais est-ce vrai pour celui de la morale ? Vous faites automatiquement dériver le sens moral de l’existence de Dieu, mais cela est absolument faux ! Il y a des morales sans Dieu. Même si, avec Pascal, certains pleurent encore aujourd’hui sur la "misère de l’homme sans Dieu". Car, depuis Darwin, la morale de tous les jours existe bel et bien (heureusement).
Tout le combat des philosophes français, un peu matérialistes sur les bords, passablement sensualistes (Diderot, d’Holbach, La Mettrie, Helvétius, etc.) consiste à postuler une morale hors de toute religion.
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