@ barbouse
vous mettez en avant - a juste titre - des exemples d’adultes ayant des comportements inadmissibles vis à vis d’enfants. Pour autant, ces gens ne sont en fin de compte qu’une infime minorité et on trouve des bourreaux d’enfants autant chez les beaux parents que chez les parents eux même ... Il me semble donc dommage d’en tirer des conclusions générales. Avec ce mode de raisonnement, on pourrait retirer tous les enfants à leurs parents sous prétexte que certains en abusent sexuellement, les maltraitent etc ... L’immense majorité des beaux-parents sont des gens biens et l’immense majorité des parents sont capable de réagir et de remettre les choses en ordre quand les choses se passent mal.
@ bulu
Vous soulevez une question cruciale : l’évolution des rapports parent-enfant en cas de séparation. C’est vrai que dans certains couples qui se séparent, les enfants peuvent devenir des instruments de chantage ou de règlement de compte. Mais cette situation existe depuis longtemps et n’a, en définitive, rien à voir avec le statut des beaux-parents. Si une mère décide de s’installer à 3000 km de son ancien epoux en emmenant les enfants, que le beau-père ait un statut légal ou pas, cela ne changera rien à une situation inadmissible.
Je suis cependant d’accord avec vous : nous pourrions profiter de l’examen de ce texte pour prendre un certain nombre de mesures afin de mieux garantir la pérénnité des liens entre un parent écarté et ses enfants. Notamment en vérifiant de manière beaucoup plus systématique que les conflits entre adultes ne viennent pas détruire une relation filiale. Peut etre aussi en interdisant la possibilité pour une mère, ou un père, de partir vivre à l’autre bout de la planete en emmenant les enfants sans l’accord express de l’autre parent.
Mais l’objet de mon article n’est pas là. Ce n’est pas en laissant des situations dans le flou et dans l’absence de reconnaissance sociale que l’on règlera les problèmes entre anciens conjoints. je pense en revanche que le fait de dédramatiser les rapports entre enfants et beaux-parents, en les sortant de l’image d’épinal de la marâtre ou du parâtre, sera utile pour permettre aux uns et aux autres se savoir qui ils sont les uns par rapport aux autres.
Car l’absence de reconnaissance sociale est toujours un facteur de risque et une source d’instabilité et de conflits potentiels. La société est là pour apaiser et encadrer les choses. Pas les laisser flotter dans le vague.
@ Annie :
que se passe-t-il en cas de conflit avec certains membres de la famille ? Quelle est la jurisprudence dans ce domaine ?
A vous de jouer et de me répondre.
Bon après midi
Manuel Atréide