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E-fred E-fred 26 mars 2009 17:58

Un avion côte-d’orien surveillera le prochain sommet de l’Otan

Le prochain sommet de l’Otan verra la présence dans le ciel alsacien d’un avion de surveillance, fruit d’un partenariat entre EADS et l’entreprise côte-d’orienne Dyn’Aéro.
DANS un contexte médiatique où la question de l’Otan a figuré récemment en première ligne, la nouvelle est d’importance. Hier matin, à Darois, le directeur général de Dyn’Aéro, Philippe Sence, a annoncé qu’un avion mis au point par son entreprise allait survoler les abords du prochain sommet de l’Otan, qui se tiendra à Strasbourg les 3 et 4 avril prochains.
« Il s’agit d’une mission de surveillance, pour prévenir les mouvements éventuels de personnes qui viendraient perturber la rencontre. Tout est fait pour que le vol puisse avoir lieu, sous réserve d’un changement de programme de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) », explique Philippe Sence.
L’avion, baptisé Surveyor 2500, est le fruit d’un contrat de partenariat signé avec le géant de l’aéronautique EADS. Fabriqué dans une filiale portugaise de Dyn’Aéro, le monomoteur est un drone, il peut théoriquement voler sans pilote.
Matériel de pointe embarqué
En France, un avion ne peut pas survoler de zone habitée sans pilote aux commandes. Il y aura donc une personne à bord. En juillet 2006, déjà, le Surveyor avait effectué des survols des quartiers sensibles de la Seine-Saint-Denis (93).
Equipé de matériel de pointe, notamment des caméras infrarouges à haute définition, le drone, volant à une altitude de 500 mètres, avait permis d’apporter des informations aux forces de police.
Le Surveyor 2500 a plusieurs atouts, en particulier son poids plume, 300 kilos à vide. Il peut embarquer 400 kilos de charge utile, ce qui est rare pour un avion si léger dans le monde de l’aéronautique.
Son moteur de 100 chevaux ne consomme que 20 litres de carburant par heure, ce qui lui permet de compter sur une grande autonomie, qui s’élève à près de 10 heures », souligne Philippe Sence, poursuivant : « le fait que notre appareil soit utilisé lors du sommet de l’Otan, très médiatisé, est une excellente vitrine. Si l’opération est un succès, EADS communiquera sur son savoir-faire et sur le nôtre, et on peut espérer un partenariat plus étroit avec eux. »
Un tel accord serait non seulement un succès mérité pour la société côte-d’orienne, mais aussi une excellente nouvelle pour le pôle d’excellence rural Innov’Aéro.

Nicolas ROUILLARD


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