Ce qui est étonnant c’est la façon dont on pend des pincettes et un microscope afin d’étudier quelle serait la bonne réaction face à une insulte « français de merde » et une agression physique.
Cessons de raser les murs. L’insulte « Juif de merde » même pas filmée et sans aucune agression a été plus que suffisante pour que sortent au premier plan pendant une semaine le Président de la république Jacques Chirac, le ministre de la justice Dominique Perben, le premier ministre Dominique de Villepin et la clique des présentateurs du JT sur toutes les chaînes. Il s’agissait de la soit-disante agression dans le RER-B. Ils ne se sont pas posés la question de savoir si l’insulte était courante, juste normale dans ce milieux, pratiquée aussi entre juifs et s’il fallait poursuivre le flic qui a osé en parler à ses supérieurs. Pour un simple français nos dirigeants n’ont pas le moindre mot, même pas un mot de soutien.
Vos considérations (Morice, GaziBorat etc) philosophico-politiques qui veulent minimiser l’agression dans le bus et la ramener à un fait divers sans importance sont totalement déplacées et nauséabondes.
Le respect des gens doit être dû à tout le monde, juif ou pas. Michèle Alliot Marie s’est complètement discréditée dans cette histoire. Sarkozy aussi, qui aurait pu prendre la parole a la télé et dire gravement qu’une insulte raciste sur les français est intolérable et que les coupables seront poursuivis et punis selon « les extrêmes permis par la loi », formule consacrée pour tout auteur de graffiti anti-sémite dans un local à poubelle.
Pour ce qui de la réaction de la victime il y a d’une part l’envie de tout oublier au plus vite et d’autre part le fait qu’il soit étudiant à Science-Po. Cette école forme les journalistes et les politiciens au mondialisme et au mépris de tout ce qui est français. Il est presque normal qu’il considère qu’il a eu tort de pas donner gentilment son portefeuille à une « chance pour la France ».