Bonjour,
Je partage pleinement l’analyse d’Eva Joly.
Très clairement, on course les pauvres pour des délits « visibles » alors que l’on laisse les riches réaliser leurs crimes financiers « discrets ».
La « Crise » en est le symptome : on a laissé au nom du « libéralisme » des personnes se gargariser de richesses indues, richesses qui inévitablement ont été prises au détriment d’autres personnes.
Laisser crever les gens à petit feu et leur reprocher de déraper (type les gars de Caterpillar ou Continental) pendant qu’ailleurs on pille la valeur ajoutée de leur travail : c’est de la provocation quotidienne.
Elle ne dit pas son nom, mais elle existe, elle est réelle.
Si personne ne s’oppose à cette réalité, comment peut-on cautionner, par exemple, d’aller foutre en taule le mec qui téléchargera en P2P alors que face on vous vend des CD 10 fois leur prix pour se construire de belles villas à St-Trop ?
Il faut de la régulation, de la justice, du courage.
On en est très loin, la crise en est le symptome évident.