bien entendu le discours de finkielkraut est trop manichéen.est ce de l’exagération délibérée ou une conviction refletant sa pensée conervatrice ?je me prononcerai plutot hélas pour la deuxième hypothése ,
si mon impression correspond à la réalité, je trouve que cela est particliérement affligeant, car quelques soient les orientations idéologiques d ’un « penseur », il me semble inconcevable qu’un esprit à priori brillant puisse céder à une reflexion aussi simpliste.
ceci dit, il ne convient pas pour autant de faire l’apologie d ’internet, mais il est nécessaire de faire un effort d’objectivité afin d ’appréhender l’impact que peut avoir cet outil de communication sur la société.
or, il me parait évident que le net n ’est pas positif ou négatif par essence,sachant que ce constat est une banalité , puisque comme pour tout progres technique de grande ampleur susceptible de transformer les modes de vie,tout dépend de l’utilisation qui en est faite par les utilisateurs.
ainsi, internet peut conduire aux pires dérives , et comporte le risque de favoriser l ’abetissement de l’individu ou le renforcement de certaines tendances néfastes pour la cohésion sociale, telles que le communautarisme ou l ’extremisme qui percoivent le net comme un terreau propice à leur diffusion.internet peut aussi avoir pour conséquence d ’exacerber le modéle consumériste en renforcant le conditionnement des jeunes générations vis a vis de celui ci.
toutefois, pour les individus ouverts d ’esprit , pourvus d ’uneréelle curiosité intellectuelle, qui ne sont pas sectaires , le net constitue une source de vitalité intellectuelle, dans la mesure ou certains sites comme agora contribuent à l ’existence de débats de qualité.
il peut aussi permettre un renouvellement du débat démocratique et favoriser un réinvestissement du citoyen dans la vie politique, ce dont les derniéres elections présidentielles semblent laisser augurer.