Tout à fait d’accord avec vous.
Ce que je trouve triste, ce n’est pas le point de vue de Mr
Villach. Je pense qu’il est pétri de préjugés et de simplismes, mais qu’importe,
c’est peut-être moi qui ai tord. La Vérité n’est jamais descendue sur Terre
pour se révéler, et donc, en attendant, nous avons tous potentiellement tord et
raison.
Ce qui me dérange, c’est la façon dont Mr Villach balaie d’un
revers de main les contre-argumentations dont il fait l’objet. Exemples :
« Je vous rends cordialement votre salut, cher
Fergus ! Qu’il est vain de tenter d’arracher l’individu à ses
réflexes ! C’est mission impossible ! Ces chauvins sont aveugles à la
manipulation dont ils sont l’objet ! »
« Votre lucidité - hélas ! - fait défaut à bien des
commentateurs qui nous courent après les basques. »
Mr Villach ne se donne pas la peine de considérer ses
détracteurs comme des « égaux » et de contre-argumenter leur point de
vue. Il ne cherche pas à comprendre, il ne cherche pas la remise en question,
il dédaigne. « Merci à ceux qui comprennent, quant aux autres, ces
imbéciles, qu’ils continuent à lire ma prose sans n’en rien saisir ».
Je pense l’avoir bien paraphrasé.