@ZEN,
L’article est ancien à bien des points de vue.
Il est parlé de rentrer dans les « boites à eau » pour boucher les tubes de GV. Cette opération est maintenant automatisée et faite par des robots.
Le « jumper » pour utiliser le terme, ne rentre plus dans la boite à eau que pour enlever la « tape » cloison de séparation de l’aller-retour de l’eau primaire dans les épingles. Ces tapes sont maintenant faites d’ailleurs en fibres de carbone pour être plus légères à la manutention, alors qu’il y a une dizaine d’années c’était des plaques de tôles à démonter.
C’est ce que l’on voit dans le film d’ARTE, ils ne pouvaient pas faire voir le bouchage des trous, que le robot se prenne des sieverts ça aurait plutôt fait rigoler.
Autrefois avant d’envoyer un type dans la boite à eau du GV il fallait faire une décontamination de la surface par laser, sous l’impact du rayon laser les particules contaminées de surface se détachaient. Cela abaissait grandement l’activité de la boite à eau avant l’intervention, mais c’était très long.Mais on prenait soin d’éviter que le type se prenne des doses.
Maintenant que le robot se prenne des doses...
Il est également dit dans l’article que j’ai survolé, que le type s’est arrêté à 600millirem (6 mSv) alors qu’il pouvait monter à 5 rems (50mSv si l’on utilise la nouvelle unité en vigueur depuis 1985 !!!) sur une année.
Depuis un moment déjà la norme max pour les travailleurs directement affectés aux travaux sous rayonnement ionisant a été descendue à 20mSv/ an, en fai c’est 100mSv sur 5 ans cumulés)
En 2000 il y avait eu 500 personnes qui avaient dépassé les 20mSv pour la maintenance des centrales). L’année passée pas un seul.
En regardant cette émission et en parcourant le papier que vous indiquez on a l’impression « qu’au bon vieux temps c’était beaucoup mieux »..
Dans le style on peut remonter à la guerre de 14-18 avec les « ambulances Curie » radiologiques.. Pendant la guerre de 14-18 Il y a eu un millier de toubibs qui sont morts d’irradiation entre les Allemands et les Français...
Ah, le « bon vieux temps » !
Il y a des progrès constamment, mais vous voulez les ignorer en laissant supposer que les conditions radiologiques se dégradent dans la maintenance.
@+