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Reinette Reinette 17 mai 2009 12:21

Les salariés qualifiés permanents n’ont pas à assurer les tâches les plus “coûteuses en dose”. Ainsi un robinetier qualifié, intervenant sur le circuit primaire, explique :

“La mise en place des tapes des générateurs de vapeur (c’est une opération de fermeture de circuits, dans des emplacements particulièrement radioactifs), on l’a faite deux fois et on a arrêté. A cause des doses. Moi je l’ai fait. Vous avez des points chauds de 28 à 30 rems, et 19 rems d’ambiance. Vous rentrez 2 minutes, vous prenez 450 millirems (soit près du quart de la dose annuelle autorisée par la législation européenne que la France doit, incessamment, transposer en droit français). Vous avez des gens qui font ça toute l’année” (Guy, mécanicien en CDI, 35 ans).

Si ces travailleurs intervenant sur des opérations jugées importantes pour la sûreté estiment que les niveaux de contamination ou d’irradiation sont trop élevés, ils peuvent exiger l’adoption de mesures immédiates de protection.

“Nous, on fait décontaminer après l’ouverture. (...) Enfin on fait venir une société qui ne fait que ça. Si on ne décontaminait pas, on prendrait 1,3 rem. S’il y a du plomb à mettre c’est eux qui le mettent. On n’est pas habilité pour ça nous. S’il y a besoin de mettre des matelas de plomb c’est eux qui le mettent” (Guy, mécanicien en CDI, 35 ans).


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