@ ptdh
Dans votre premier paragraphe, vous biaisez. En effet, vous parlez maintenant de société libérale, alors que dans votre précédente intervention, vous aviez écrit au sujet du triptyque déplacement-expression-liberté économique : « dans aucune société ».
Ce n’est pas parce que le sort des plus pauvres n’intéresse pas grand monde qu’il est impossible d’éradiquer la pauvreté. Il est tout à fait possible de voir disparaître les SDF, sauf ceux qui ont choisi cette vie bien sûr.
Je crois que le problème des fonctionnaires est plus compliqué. Vous partez du présupposé qu’ils forment un coût sans aucun bénéfice.
« Le libéralisme suppose que chaque individu recherche à maximiser sa satisfaction en environnement contraint , le sous jacent théorique du libéralisme est donc la recherche de la satisfaction en situation de pénurie et donc la nécessité de choisir et de renoncer. S’il existait une société aux ressources illimités le libéralisme perdrait donc ses bases théoriques . »
Justement, c’est là que le bât blesse. Les individus ne recherchent pas la même chose. Quant au choix et à la renonciation, je reviens à ce que j’ai déjà dit : les libéraux ont de la liberté une acception très restrictive. Ils présentent la liberté comme un Pari de Pascal. En réalité, c’est beaucoup plus compliqué que cela. Mais pour s’en rendre compte, il faut faire de la philo et de la psycho. Etre libre, choisir et décider sont beaucoup plus complexes que ne le laissent entendre les libéraux.
Juste un petit truc simple pour vous faire réfléchir sur la liberté, le choix, la décision. Vous êtes au point A qui est un carrefour. Vous êtes libre de choisir entre cinq chemins ; et rester au point A n’est pas possible (parce que vous allez vous ennuyer, mourir de faim, il y a le feu, bref, cette impossibilité de rester symbolise le mouvement de la vie). Quel chemin allez-vous choisir ? En réalité, vous ne choisissez pas parce que vous ne savez pas ce qu’il y a au bout de chacun de ces chemins. Il n’y a pas de liberté sans savoir. C’est l’une des choses que les philosophes libéraux ont occultées sur la liberté.
« Ainsi les lois anti trust et la repression de l’abus de position dominante sont des lois défendues par une très grande majorité de libéraux ». Je le savais, et c’est une très bonne chose. Il faut maintenant l’étendre à la fortune personnelle.
Bonne journée.
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