La falsification de la mémoire est tout-à-fait possible et praticable,
mais soyons honnêtes, donc logiques, et poussons le raisonnement dans les 2 sens :
Il est certes envisageable d’insérer un faux souvenir traumatique cachant une réalité banale, en raison de la plasticité de la mémoire,
mais soyons un minimum réalistes et cohérents, il est tout aussi possible, et beaucoup plus probable et hélas désirable pour des esprits mal intentionnés,
d’insérer un faux souvenir banal pour dissimuler un vrai souvenir traumatique.
Franchement, quel intérêt aurait un thérapeute à se mettre à charge une famille en allant inventer des désastres qui n’ont pas lieu ?
Par contre, il y a un intérêt manifeste pour un abuseur à effacer ou faire effacer sous transe profonde, ou par d’autres formes de conditionnement mental moins connues mais tout aussi efficaces et radicales, les traces psycho-émotionnelles de son délit.
Les abus sexuels (l’éventail allant de l’attouchement au viol) concernent entre 1/10 et 1/5 de la population ...
Il faut censurer à tout prix ces vérités accablantes en lançant des kabbales contre les rares personnes cherchant à libérer les victimes ou survivants du poids de leur passé.
Ceux qui protègent les malfaiteurs ou les bourreaux accusent précisément les alliés et protecteurs des victimes d’être les manipulateurs et les fraudeurs.
Le classique de la perversion ...