Les étrangers ne
représentent que 8% des actifs de l’Ile de France, mais 25% des
chômeurs.
Comment traiter un problème que l’on refuse de voir et de
mesurer ?.
Sur les 2,9 millions d’étrangers (en situation régulière) en
age de travailler, à peine un tiers de femmes est en emploi et un
peu plus d’un homme sur deux.
Au total, sur 5 étrangers présents sur le territoire, seuls 2
ont un emploi.
Les Maghrébins représentent 30% des travailleurs étrangers,
mais prés de la moitie des chômeurs de cette catégorie.
Les Asiatiques, dont les flux annuels d’immigration régulière
ont triplé depuis le début des années 1990 pour dépasser 30000
(an), soit 3 fois moins que les 100 000 Africains du Nord et du Sud
ont un taux de chômage égal à celui des Français.
Par contraste, les Portugais représentent 24% de ma population
active étrangère et seulement 7% de des chômeurs. Dommage que tous
les Français ne soient pas d’origine portugaise !
Hélas, prés de 20% des jeunes, souvent issus de
l’immigration, sont en échec scolaire et relégués dans les
quartiers où la violence et les frustrations dominent : Le taux de
chômage des jeunes issus de l’immigration restera de l’ordre
de 40% car beaucoup ne sont pas employables faute d’un minimum de
savoir être.
Comment intégrer dans les écoles où 50% à 100% des enfants
ne sont pas de langue maternelle Française ?
Sujet d’autant plus tabou que l’on refuse de savoir que 25% des
naissances en France sont d’origine immigrée, cette proportion
dépassant les 40% pour l’Ile de France.
Michel Godet