A l’auteur :
Curieux comme il ressort de la lecture de votre article la sensation que vous vous défendez d’approuver ouvertement la politique sécuritaire du gouvernement sans pouvoir malgré tout la condamner en appelant à sanctuariser l’outil informatique et la coquille Internet, antre du Tout-Humain.
Débilitant serait l’Etat qui ne chercherait pas à se donner un minimum de moyens pour combattre ce qu’il estime être le pire sur la toile. en quoi Internet serait un moyen de communication supérieur aux autres ? Savez-vous que dans l’Edition, aujourd’hui encore, tout titre publié doit être envoyé au Ministère de l’Intérieur, et ce depuis des lustres républicains. Alors arrêtons ces cris histériques qui s’inquiètent d’une nouvelle Dictature. Couillonnades qui font bien s’exciter les internautes en mal d’indignation.
Donnons-nous rendez-vous en 2012 : si la liberté d’expression est toujours de ce monde sur la toile française, je voudrais bien entendre avec la même puissance le mea culpa de tous ces alarmistes. Relisez ce qui s’écrit depuis 2007, et vous noterez qu’en une moitié de mandat les attaques n’ont fait que s’amplifier sur nombre de sites, sans être aucunement entravées : n’est-ce pas la démonstration, en l’espèce, d’un faux combat ?