Les musulmanes ont une pathologie psychologique viscérale avec leur chevelure. Que représente-t-elle en fait, pourquoi cet engouement au port du foulard et le souhait de parfaire le look parfait de leurs cheveux ?
Selon un point de vue d’un psychanalyste Michel Bruno : Le voile recouvre, donc protège, et en même temps, comme un mur, enferme à l’intérieur. Comme si ces personnes refermaient sur leur sexe symbolisé par leurs cheveux essentiellement, cette protection contre cette part d’elle-même inconnue, effrayante parce que puissante.
Effrayante pour elles-mêmes ou par rapport aux autres, c’est-à-dire les hommes ? La psychanalyse nous a appris ce qu’était le refoulement de la pulsion. Nous avons là, avec ce voile, une manifestation ostensible d’un refoulement pulsionnel que pourrait ressentir la femme.
Que doit-on penser alors des femmes voilées ? Leur pulsion serait-elle mécanique à chaque fois qu’elles croisent le regard de l’homme et qu’elles avouent ostensiblement et néanmoins qu’elles croient refouler avec son voile, ou serait-ce cet effroyable qu’est le regard de l’homme porté sur la chevelure d’une femme qui lui rappellerait son pubis !? Partant de ce constat, l’être humain ne serait-il plus raisonnable.
A l’heure actuelle, le « voile Islamique » est un signe d’un désir d’infériorisation des femmes, et d’une volonté de les culpabiliser de leur sexualité. Il est bien-sûr exploité par les fanatiques religieux, (il faut les nommer tels qu’ils sont) qui ne pensent qu’à mettre en cage ces indisciplinées rebelles, ces femmes dont la sexualité doit être enfermée, utilisée qu’à son propre profit comme d’ailleurs le problème de la virginité.
Voyons ce que dit le coran :
Sourate 24,30-31. En ville les femmes doivent ramener leur voile de tête, « khimâr », sur leur gorge (intervalle entre les seins). Elles ne doivent pas se montrer dépoitraillées, comme les femmes des tribus qui voulaient exciter les combattants lors des guerres inter tribales. (contradiction : à noter qu’en ces époques les femmes se faisaient couper les cheveux pour fabriquer des cordes dont se servaient les guerriers).
Sourate 24,60. Après la ménopause les femmes peuvent abandonner le voile. Certainement encore une coutume locale, pas spécifiquement musulmane. Mais il est préférable pour elles de s’en abstenir. (contradiction : à la ménopause, la femme ne risque pas de tomber enceinte par un seul regard du mâle).
Sourate 33,59. Les épouses du prophète, ses filles doivent bien s’envelopper dans leur jilbâb de façon à être reconnues et à ne pas être importunées. Le jilbâb aurait été le manteau de dessus qui appartenait à la tenue locale des femmes des villes et qui aurait englobé la tête. (contradiction : c’est-à-dire que les autres femmes peuvent se faire agresser, il y a là ségrégation).
Les femmes maghrébines seront-elles angoissées par leurs cheveux alors que l’on ne voit pas la trace ? (enquête réalisée par webmanagercenter pour un produit de soins que je ne nommerai pas pour des raisons publicitaires).
Une étude récente réalisée par S., la marque internationale de produits de soins pour les cheveux, a révélé que 92% des femmes tunisiennes interrogées pensent que leurs cheveux jouent un rôle crucial dans leur apparence. Cette étude a été réalisée au mois de mai 2008, auprès de milliers de filles à travers le monde, dont 300 filles maghrébines (de la Tunisie, du Maroc et de l’Algérie), à l’âge de la vingtaine.
Au Maroc, ce sont 68% de filles qui estiment gagner en assurance lorsqu’elles sont bien dans leurs peaux, devançant ainsi les Tunisiennes et les Algériennes. Au niveau mondial, neuf femmes sur dix affirment gagner en confiance lorsqu’elles sont rassurées par leur look et leurs cheveux.
Autant de facteurs psychiques influencent le comportement des femmes à l’encontre de leurs cheveux. Changer de look, changer de style, 64% des filles tunisiennes interrogées déclarent vouloir sortir tout de suite et profiter de leurs cheveux dès qu’elles en sont satisfaites.
Question d’humeur, donc, puisqu’environ la moitié des femmes maghrébines interrogées déclarent qu’elles ne se sentent pas réellement elles-mêmes lorsqu’elles sont mécontentes de leurs cheveux, selon les résultats de l’étude. Pour l’Algérie et le Maroc, ce sont 80% qui estiment se sentir non attirantes lorsqu’elles sont insatisfaites de leur look.
Ceci relève que le look concourt considérablement à façonner la vie de milliers de femmes tous les jours. Ce sont d’ailleurs 40% qui estiment que les cheveux constituent l’un des aspects les plus importants dans leur look, plus que le maquillage, les vêtements et la peau.
Et ce n’est pas tout, les cheveux peuvent être le reflet de l’identité de chacun. La preuve, pas moins de 80% de femmes interrogées le pensent réellement, et avouent qu’elles jugent les personnes uniquement selon le look de leurs cheveux. Ce qui n’est pas d’ailleurs le cas au Maghreb. Selon l’étude, les femmes algériennes se montrent les plus portées par cette question avec 67% d’entre elles qui l’approuvent.
Les cheveux constitueront-ils donc une angoisse quotidienne pour les femmes ? A vrai dire, oui. L’étude de S. en conclut qu’ils sont même « le reflet de notre personnalité –une expression de notre identité… ». De quoi enchanter les grandes marques qui investissent dans les produits de soin quant à la pérennité d’un marché dont tout montre qu’il a des beaux jours devant lui. Du moins, tant que les femmes continueront à avoir des cheveux (longs surtout).
Nous rappelons et insistons que si les cheveux d’une femme signifient un problème sexuel ostensible que les hommes essayent de refouler aux femmes, il faudrait penser à la barbe et les moustaches autour de la bouche des salafistes qui est une pure provocation indécente et embarrassante aux yeux même des chats de gouttière.
Il est important et urgent de psychanalyser tout ce monde.
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