C’est effectivement un rapport de force :
que peuvent les agriculteurs face à 4 ou 5 centrale d’achats qui monopolise le marché ?
s’unir et être solidaire.
c’est malheureusement peut souvent le cas.
Une anecdote : il y a une dizaine d’année, M.E. Leclerc dans une assemblée agricole expliquait comme se passait les négo sur le lait.
Il sortait, quelques jours avant, d’une réunion où il avait été décidé que le prix du lait offert aux centrales d’achats ne serait pas inférieur à 1.20F (0.19€, c’est vous dire les difficultés actuelles des producteurs de lait avec le prix offert).
Le lendemain, de cette réunion, les centrales d’achat de leclerc avait des propositions de prix à 1,15F.
Vrai ou pas vrai, cette anecdote démontre que fasse à une position monopolistique, si il n’y a pas une volonté politique de casser celle-ci (et il n’y en pas, c’est même le contraire) la seule réponse, c’est de créer la même chose en face, pour faire poids.
Cette situation est aggravée aujourd’hui avec les offres de production des autres pays européens à moindre cout ( lors de l’entrée de l’Espagne et du Portugal dans l’Europe, l’objectif était d’amener ces pays au niveau de vie du reste de l’Europe. Cet objectif semble aujourd’hui être perdu) mais aussi de certains pays du monde comme la Chine.
Il va falloir que les producteurs de lait français revendiquent la mention du pays de provenance sur les emballages, à nous consomateurs de privilégiés ce qui nous semblent juste.