Le citoyennisme journalistique et commentatoresque moralisant du cyber semble s’essouffler à la vitesse de la lumière des diodes d’écrans. Peut-être cela augure-t-il d’une ère nouvelle où la presse professionnelle, pour peu qu’elle renoue avec la littérature et avec une haute morale longuement élaborée au regard de sa propre histoire, va peut-être, où nul ne l’attendait plus, nourrir un peu ce supplément d’âme auquel chacun aspire.