C’est encore pis que ce que vous décrivez.On peut imaginer que le prêteur décide de se prémunir en souscrivant un CDS.Les 2 parties connaissent les tenants et aboutissants du contrat,l’assureur connaît le sous-jacent,et peut évaluer le risque.Jusque là,cela semble être de bonne pratique.Même en cas de revente du CDS,en cas de sinistre, la perte se limite à l’encours du prêt.Mais très rapidement,des CDS ont été émis,et souscrits sur ces mêmes risques,par des intervenants purement spéculateurs,et de fait,sur un risque déterminé,on peut très bien avoir 100 ,200,1000 CDS,source d’énormes profits pour les assureurs.En cas de sinistre ,on imagine le formidable bras de levier de ce système.On imagine aussi que le jackpot est tellement gros, que certains sont prêts à tout pour précipiter la chute du débiteur.Bref , un vrai casino.
Et le pire, c’est que cela continue de plus belle, les profits affichés de Goldman proviennent quasi exclusivement de ses activités de trading.
Obama,l’homme qui marche sur l’eau,va bientôt rejoindre son prédecesseur sur la liste des présidents US les plus crétins.