Pourquoi pas. Si effectivement les gabonais venaient à élire le fils pour succéder au père, ce choix sera respecté. Comme le veut d’ailleurs la démocratie. Nous disons simplement, et c’est notre droit, que la candidature de Mr Ali Bongo est indécente et inopportune, après les 41 ans de pouvoir de son père, dans les conditions que les gabonais et les africains connaissent. Et Mr Ali Bongo a été très proche de son défunt père dans l’exercice du pouvoir. Avec les résultats qui vous enchantent sûrement. L’Afrique doit tourner cette page d’exercice du pouvoir et relever la face. Des choix alternatifs sont possibles, nous pouvons les privilégier, nous devons les privilégier. Ali est le symbole de son père. Souhaiter sa réélection, c’est comme demander à un autre Bush de succeder démocratiquement à Georges Bush Junior. Dynastie, monarchie ou république, il y a des situations que l’opportunité récuse.
Bien à vous
Realchange