Ce qui a changé la donne c’est la contraception et l’avortement qui ne font plus de l’adultère un risque automatique d’insécurité pour la filiation dite biologique, à laquelle, du reste, ne réduit pas la filiation juridique. De plus la notion d’infidélité ne se résume pas à l’adultère sexuel mais fait intervenir l’ensemble des éléments qui peuvent porter atteinte aux obligations de la vie commune.
L’évolution que vous rappelez est donc parfaitement rationnelle, sauf pour qui fait intervenir des motifs irrationnels et/ou religieux dans la définition du mariage et qui confond mariage religieux et mariage civil.
Merci pour votre exposé clair de cette évolution