Je félicite l’auteur de cet article. Il relate une triste et sombre page de l’histoire de l’Homme. Qui sommes-nous pour juger ? Qui devrions-nous condamner ? Qui devrions-nous pardonner les fautes dans ce cas-ci ? Je ne peux pas, et je ne veux pas, jeter la première pierre à ce couple. Ont-ils agit par méchanceté ? Sûrement pas ! Ont-ils été autrefois endoctrinés par une certaine influence nazie, souvenons-nous que la Belgique a vécu l’occupation allemande et un certain nombre de Belges ont partagé des idéologies proches du nazisme, qui les aurait influencé dans leur décision de mettre fin à la vie de cette enfant ? Toutes les possibilités quant à la qualité de vie de cette enfant sont possibles puisqu’on lui a enlevé cette chance inouïe de vivre.
Mais, posons-nous maintenant cette question : Pourquoi cette enfant n’avait-elle eu pas le droit de vivre tout simplement ? Parce qu’elle éprouvait une souffrance ? Parce qu’elle n’avait pas d’anus ou de mains ? Je répondrais à ces questions par ce simple fait : Elle n’y était pas LA bienvenue dans cette famille. Le mythe de l’enfant parfait aura toujours une place privilégiée dans les sociétés. Pourquoi alors s’en offusquer ?
Par contre, leur acquittement pose plus de problème d’ordre éthique que le meurtre de cette enfant, pour le simple fait qu’il y a bel et bien eu un ... meurtre. Avoir acquitté ce couple est, selon moi, avoir donné un accord tacite à l’élimination des indésirables de la société : les vieillards dans les centres pour personnes en perte d’autonomie, les immigrés parce qu’ils occupent des emplois dans la fonction publique qui devraient être réservés aux membres de la communauté raciale (politique officielle nazie à l’égard des juifs ayant travaillé dans la fonction publique de la république de Weimar). En bref, toutes les raisons peuvent paraître légitimes pour éliminer ceux et celles qui nous dérangent.
Les actes commis par la famille Vandeput peuvent avoir diverses causes. Cela n’enlève pas le fait qu’il s’agit d’avoir délibérément enlever la vie à une enfant. Mais, malheureusement la justice belge a fait preuve d’une lâcheté impardonnable dans ce dossier.
De la part d’une victime de la Thalidomide canadien, et, croyez-moi, je suis encore plus fière d’être canadien après avoir lu cet article. Ici, ceux qui mettent fin à la vie de leurs enfants et ce, sous prétexte qu’ils sont handicapés, pourrissent en ... prison.