"Or, en 2009, les archives de Bad Arolsen
ne sont toujours pas intégralement disponibles pour le commun des
mortels, malgré les formidables progrès de l’informatique et de la
numérisation. En fait de mise au numérique, le travail de transfert de
données n’a véritablement débuté à Bad Arolsen, ou sont déposées
toutes les archives de la Shoah, qu’en.... 2006 seulement, dans leur
forme utilisable sur le Net. C’est tout simplement inimaginable et
révoltant : pourquoi donc a-t-on aussi longtemps tenu à distance
l’accès à ses documents primordiaux ?"
Cela s’explique aussi parce que la notion de numériser électroniquement des documents papiers n’est pas encore bien intégré dans toutes les cervelles, surtout celles des administrations.
C’est pour encore beaucoup de gens un pas intellectuel colossal à franchir, une vrai révolution psychologique.
On le voit même sur le net à propos des livres électroniques, il y a encore même chez les avertis technologiques encore considérablement de progrès à faire.
Alors chez des esprits nés dans la paperasse, habitués aux hangars remplis de piles de dossiers poussiéreux à qui des 2 de qi leur ont expliqué que numériser = virtuel c’est à dire non réel, c’est une catastrophe, tempête sous un crâne. Comment du papier et de l’encre bien concrêts peuvent ils être dématirialisés dans ces disques durs ? Incompréhensimble encore pour beaucoup de monde.
La preuve la photo des disques durs.
N’importe qui légèrement averti en matière de disque dur sait que ce modèle là est le pire de tous, bruyant, instable, au démarrage et au fonctionnement des plus aléatoires. Dix allumages corrects, souvent laborieux, et puis le crash, pas d’allumage, ou bien si laborieux que l’on découvre des secteurs et des pistes tout simplement détruits.
Alors confier des archives humaines à ces choses là, autant les confier à de vieilles disquettes qui trainent au soleil et à la poussière.
Ces retards à l’allumage de l’archivage des données historiques s’expliquent très bien par l’ignorance et l’incompréhension encore de beaucoup de responsables quant à la technologie informatique de base.
Ils se font par conséquent berner par n’importe quel commercial lors de l’ouverture d’un marché de l’administration pour se fournir en matériel informatique et se font refourguer à prix délirants les pires saloperies.
Alors, chat échaudé qui craint l’eau chaude, ils se méfient et rechignent encore plus à ce que les idiots appellent encore nouvelles technologies avec 30 ans de retard.