Bonjour.
Attali est un rigolo... je crois qu’il nous le prouve une fois de plus avec cette palinodie, cependant fort à propos.
Car en dépit du côté puant du personnage, l’analyse est juste, et dévoile enfin un pan de ces vérités premières après lesquelles les citoyens impliqués courent depuis si longtemps. Oui, la classe politique, financière et médiatique, constitue dans nos prétendues démocraties un syndicat d’intérêts -oserais-je dire une mafia ?- qui n’a que faire de cette masse grise, sans saveur et anémique qu’on nomme le peuple.
Et la première source de ces problèmes, que pointe plus ou moins directement Attali, c’est la promiscuité physique de ces individus : les mêmes écoles, les mêmes familles, les mêmes réseaux, les mêmes carrières. Au final, de cette promiscuité physique naît une promiscuité idéologique et des intérêts entrecroisés. La « révolution » préconisée par Attali passe au minimum par une rationalisation du système, avec l’établissement d’interdits stricts quant aux possibilités de changement de carrière de ces grands seigneurs du Nouvel Ordre Mondial. Et la nationalisation finira par s’imposer dans de nombreux cas.
Sans quoi on pourra craindre une vraie révolution, avec du sang... et du sang.
Frédéric Alexandroff
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération