Les sujets que vous évoquez comme le rire ou le bonheur ou
d’autres à forme de complexité similaire ont été étudiés depuis belle lurette
mais différemment de la méthodologie scientifico-technologique, je veux dire
par les théosophes, les spiritualistes, les sages et les philosophes.
Ces sujets étant beaucoup plus au point de vue organisation
disciplinaire à contenu disparate et complexe puisqu’il y intervient dans leur
manifestation beaucoup de composants enchevêtrés comme les phénomènes
physico-chimiques de la physiologie humaine, les interactions biologiques avec l’écosystème , les faits de culture qui
sont eux- mêmes difficilement appréhendables, etc. ; les chercheurs ou les
thésards utilisant le canon de la méthodologie scientifique même la plus
ouverte hésitent à s’engager dans de telles pistes à souffle temporel long et à
résultats très incertains comparativement
à d’autres sujets plus ou moins faiblement circonscrits par exemple en
matière de neuro-biologie, de
neuro-psychologie, de science de la cognition, etc .
A contrario en matière économique, des centaines de thèses
ainsi que des livres et articles ont traité d’un sujet difficilement cernable
scientifiquement pour ne pas dire quasi scientifiquement et concernant ce qu’on appelle la théorie des cycles économiques, continue
jusqu’à aujourd’hui à susciter une activité fébrile de publication, surtout en
ces 2 siècles de récurrence de certaines crises économiques et
financières.
Il n’y avait aucune retenue à étudier le problème bien qu’à
première vue, il s’agissait d’un sujet
proche de notre quotidienneté, à savoir la crise. Et en même temps en le
traitait à la manière beaucoup plus du pronostic même assis sur une statistique
abondante elle même sujette à caution, que d’une étude économétrique vous
divulguant dés le départ ses limites et ses hypothèses de départ pour permettre à quiconque versé dans la question de former lui-même son
jugement en dernier ressort.
Pour être pertinente, votre question mérite selon mon
opinion personnelle la rectification suivante :
La rationalité de la science est-elle inversement
proportionnelle à l’importance de la
complexité intrinsèque du sujet étudié ?
La sociologie aussi proche du vécu de la personne humaine
pêche par ses lacunes scientifiques de par la complexité intrinsèque de son
objet ; cela n’a pas pour autant tempéré le foisonnement de ses
productions académiques et d’intervention dans les organisations de toutes
natures.