@George,
Merci de votre réponse. Mon argument s’est un peu perdu dans le vif du débat, mais mon allusion au Rwanda était que beaucoup de gens ont été traumatisés par les événements qui s’y sont passés mais que pour des raisons culturelles ou au nom du fameux esprit plutôt macho qui s’exprime ici, à savoir qu’un vrai homme (parce que sans vouloir généraliser ce sont plus souvent les hommes qui ont tendance à réagir ainsi) doit pouvoir surmonter ce genre d’épreuves ou pouvoir oublier etc., ont refusé le soutien psychologique qui leur était proposé et souffrent toujours de séquelles, flashback, dépression etc. Admettre un traumatisme est considéré trop souvent comme un signe de faiblesse, et c’était contre cette sigmatisation que je m’élevais, parce qu’elle est contre productive.
Les cellules de crise me paraissent une réponse inadéquate avec des effets pernicieux, mais il s’agit d’un autre débat.