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Ronny Ronny 21 août 2009 12:27


Article intéressant mais ne comprenant pas les motivations réelles des personnels d’enseignements et de recherche...

Tout d’abord je précise que j’ai travaillé dans le privé (un peu) et dans le public (beaucoup), et suis issu d’une formation universitaire de type doctorat. Je connais très bien le monde universitaire et le monde de la recherche, et les différents organismes qui y oeuvrent.

Ma première remarque est de dire qu’il est quelque part « normal » que l’université ne vous ait que peu parlé de start-up de bussiness angels, de venture capital, et d’esprit d’entreprise tout simplement parce qu’il ne s’agit pas de son rôle dans le cadre des filières scientifiques. Je ne parlerai que ce celles ci puisque ce sont les seules que je connaisse. Le rôle de l’université est la diffusion des connaissances, la formation des étudiants d’effectuant au travers de l’apprentissage de la démarche scientifique. Il ne s’agit pas de considérer ce type d’enseignement comme supérieur àun autre ou plus honorable, plus valorisant... Il n’y a aucun jugement de valeur dans mes propos.

Permettez moi d’être en désaccord avec votre propos "De manière plus générale, je pense que la conception universitaire de notre société emprisonne les futurs diplômés dans une seule alternative : le salariat. Son rôle, au contraire, est de laisser la possibilité aux individus de réaliser un vrai choix, et nécessite de promouvoir la liberté d’entreprendre comme un droit fondamental de notre démocratie.« L’université n’enferme pas les étudiants dans le salariat. Elle ne renie àpersonne le droit d’entreprendre. Vous connaissez me semble t il peu les incubateurs d’entreprises implantés sur les campus universitaires, ou ceux des organismes tels l’INRA ou le CNRS. Pour votre gouverne, sachez par exemple que ce dernier organisme ou oeuvrent bon nombre de personnes formées par l’université est depuis des années parmi les 10 »entreprises de têtee en nombre de brevets (source INPI), alros qeu cette prise de brevet n’est pas non plus une mission première de l’organisme ! Cela relativise votre propos sur l’inovation. 

Le vrai dilemne n’est pas au niveau de la capacité d’inovation, mais de l’envie d’entreprendre au sens économique du terme. La plupart des personnes du CNRS de l’INRA et des universités n’on pas cette envie, tout simplement. Epargnez moi ici les propos d’après boire d’une partie de la population pas forcément bien intentionnée sur ces flemards de prof, et ces glandeurs du CNRS, ou de l’INSERM. Il est vrai que l’exemple vient d’en haut àce sujet, « on a vu de la lumière, c’est chauffé et on est entré »... Non l’explication est bien plus complexe et bien plus profonde : ce qui motive les chercheurs et les universitaries c’est la curiosité, pas l’envie de monter une entreprise. Ceci ne les empechera pas d’entreprendre des collaborations, de courir les crédits àdroite et àgauche dans ce cadre. La différence est que l’entreprise économique a pour but de gagner de l’argent, et cet aspect des choses est aux antipodes des intérêts et des proccupations de 3/4 des scientifiques universitaries ou des organismes.Question salaire on se contente de se que l’on a. C’est pas mirobolant, mais on peut au moins assouvir notre curiosité et surtout faire progresser - ànotre échelle - la connaissance, et nous semble t il l’intérêt collectif...


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